Mot du Maire
Janvier 2025
Un tournant vers l’avenir
On n’a pas eu une fin de 2024 comme on l’aurait souhaité. Le vieux couvent, comme bien des natifs de Sainte-Aurélie le dénommaient, a été construit en 1952. Durant toutes ces années, il a eu plusieurs vocations, dont celle d’abriter les bureaux municipaux. Heureux hasard d’avoir pu transférer nos services dans l’ancienne caisse populaire. Bien que vieillissant, nous y apportions graduellement des rénovations dans l’optique d’une importante mise à niveau. La dernière en date était une rénovation complète de l’intérieur pour un montant estimé de près d’un million en ayant recours à un programme de subvention.
Bon, la réalité de 2025 est bien différente. Dans un premier temps, on devait reloger les services : la poste est maintenant à l’église, les bénévoles de la bibliothèque ont choisi les salles au sous-sol de nos bureaux municipaux et les réunions du conseil auront lieu au chalet des loisirs. C’était évidemment le plus pressant. Comme je l’ai mentionné dans mon dernier message, il y aura une recherche des causes, quoique, comme bien d’autres, j’ai mon idée. La bâtisse et son contenu étaient assurés pour un montant de 1,7 million. Selon les évaluateurs, le coût de construction d’un édifice équivalent se situe entre 2,5 et 3 millions.
Le choix de la municipalité est de procéder à la reconstruction sur les lieux mêmes. On peut aussi voir ce drame comme une belle occasion de se tourner vers l’avenir. Reconstruire dans un édifice existant posait des contraintes importantes quant aux aménagements qui répondent le mieux aux différents besoins. Nous avons cette opportunité de partir sur une feuille blanche, d’avoir une plus grande polyvalence, celles de bâtir un édifice écoénergétique facile d’entretien et qui s’ajuste aux différents besoins de la communauté: bibliothèque, loisirs, fermières, groupe de théâtre, rencontres familiales et autres.
J’entends déjà deux questions : mais quand et combien ? Selon les estimations reçues, pas avant 2026, au mieux mi-2026. Plusieurs étapes se présentent à nous : le règlement de l’assurance, la consultation des différents groupes, le choix du design, le choix du soumissionnaire en bâtiment et finalement la construction. J’ai mentionné le coût de reconstruction, entre 2,5 et 3 millions, et le montant de nos assurances de 1,7 million. Il y a un découvert de 1 à 1,3 million. Deux possibilités pour combler l’écart. La première est celle d’une subvention, ce que nous avions déjà envisagé pour la rénovation de l’intérieur. Le ministère des Affaires municipales a pris l’initiative de nous informer des programmes actuels. Bravo, sûrement à la suite des médias ou des démarches de notre député qui nous a offert son soutien. La seconde option, et je le mentionne sous toutes réserves, advenant qu’il soit démontré que la source de l’incendie est l’automobile, les coûts seraient largement, sinon totalement couverts par les assureurs. Actuellement, on ne peut rien conclure à ce niveau.
Les épreuves et les drames font partie intégrante de l’histoire d’une communauté. Le vieux couvent faisait partie de notre passé récent. Une épreuve de cette nature, c’est souvent l’occasion à saisir pour penser à l’avenir, aux nouvelles générations qui vont nous suivre. Nous avons une belle occasion de donner une image moderne à notre communauté pour les années à venir.
Je vous souhaite une Bonne Année 2025.
René Allen, maire